Jets (24) - Bengals (14)
Les New-Yorkais sont de retour, et cela faisait longtemps (2004). Un QB rookie, Mark Sanchez, un coach de 1ere année, Rex Ryan, un RB rookie, Shonn Greene, sont venus à bout des Bengals, encore trop limités offensivement pour passer les wild-cards. Mark Sanchez a fini le match avec un rating galactique, 139,4, 182 yards et 1 TD. Greene a couru pour 135 yards et 1 td, démontrant les raisons pour lesquelles les Jets ont fini la saison régulière avec les meilleurs chiffres à la course.
Malgré avoir accordé 169 yards au RB des Bengals Cedric Benson, la défense des Jets s'est montrée à la hauteur de sa réputation. Palmer, le QB des Bengals, a lancé 146 yards, réussissant 18 tentatives sur 36 ! Sanchez, lui, a complété 12 de ses 15 passes.
La défense des Bengals n'a pas taclé Sanchez une seule fois, celle des Jets a atteint Palmer 3 fois.
Les Jets avaient l'avantage 14-7 à la mi-temps avant de prendre un gros avantage 21-7 à la fin du 3e quart. Les Bengals ont marqué dans le 1er et le 4er, vivant un passage à vide fatal en milieu de match.
Philadelphie (14) - Dallas (34)
Dallas a enfin mis un terme à sa malédiction en play-offs. Tony Romo et les Cow-boys ont marqué cing fois de suite dans le 2e quart, présentant un gros avantage à la pause (27-7) et Philadelphie, très tôt, n'a pas su trouver de réponses adéquates à l'efficacité de l'attaque texane. Dallas n'avait pas gagné un match de play-offs depuis 1996. Autant dire que cette victoire leur a fait plaisir. "Les démons sont partis" s'esclamait Jerry Jones, le propriétaire des Cow-Boys.
Tony Romo a fait fort, marquant 2 tds pour 244 yards. McNabb, le QB des Eagles, a lui aussi fait un bon match (1 td, 1 interception pour 230 yards) mais n'a pas marqué dans les moments forts.
En outre, les Eagles n'ont strictement rien joué à la course, la défense texane limitant les efforts de McCoy à seulement 24 yards. Jones, de son côté, a couru pour 148 yards à lui seul permettant à Dallas de jouer dans les deux dimensions. Philadelphie n'a jamais su étoffer son jeu. En outre, McNabb s'est fait intercepté une fois, Vick, qui a marqué un gros td, a perdu un fumble très important.
Dallas a gagné ses 3 confrontations avec Philadelphie cette saison.
Ravens (33) - Patriots (14).
Tom Brady a vécu une soirée en enfer, limité à 154 yards, perdant un fumble et étant intercepté 3 fois par la défense de Baltimore. Joe Flacco, le QB 2e année des Ravens, n'a même pas eu besoin de jouer, lancant pour seulement 34 yards et 1 interception.
Les erreurs des Patriots ont eu raison de leur domination à domicile, les Ravens sachant profiter de chacune d'entre elles. Ray Rice, le RB des Ravens, a couru pour 159 y et 2 tds tandis que Kevin Faulk, le RB des Patriots, n'a couru que pour 52 yards.
C'est le 1er quart-temps qui a décidé du match : Baltimore présentait un avantage 24-7 après 15 minutes de jeu. Les Patriots ont marqué dans le 2e et le 3e quart, mais n'ont jamais su revenir de leurs erreurs initiales.
C'est Tom Brady qui a vraiment été en difficulté. Il a fini le match avec son pire rating en play-offs : 49,1. La défense des Ravens, toujours porté avec puissance par Ray Lewis et Ed Reed (auteur d'une interception), a complètement dominé le match.
Packers (45) - Cardinals (51).
Dans un match incroyablement offensif, Arizona a marqué au moment le plus important : en prolongations ! Les arrières-défensifs, très faibles, ont laissé les receveurs se régaler durant tout le match. Mais c'est grâce à sa défense qu'Arizona a finalement marqué pour la gagne. Aaron Rodgers, auteur d'un match énorme (422 yards, 4 tds) a laissé échapper la balle en prolongations, la repoussé du pied avant qu'elle ne finisse dans les bras de Karlos Dansby, le défenseur des Cardinals, au bon endroit au bon moment. Ce dernier, totalement libre, n'avait plus qu'à marquer le TD. Ce dernier score mettait fin à un affrontement de passeur du plus haut-niveau. Kurt Warner, le QB défait au Superbowl l'année dernière, a lancé pour 379 yards et 5 tds, 0 interception.
Dans ce grand moment de football offensif, c'est finalement un rare gros jeu défensif qui a délivré Arizona.
Arizona avait pris un avantage précoce, dominant 24-10 à la pause. Les deux équipes réussissaient à se tenir dans le 3e quart (14-14) avant que les Packers ne prennent le match en main dans le 4e (21-7, 45-45 à la fin du temps réglementaire).
Les Packers gagnent le tirage au sort d'avant prolongations mais Rodgers, bien malheureux, perd le ballon et offre à Kurt Warner, le QB légendaire des Cardinals, un autre voyage en play-offs.