23 janv. 2008

Superbowl XLII : La surprise Giants tentera de désarmer l'armada Patriots

Archie Manning ira donc, finalement, encourager un de ses rejetons au Superbowl mais, contre toute-attente, pas vraiment celui que tout le monde attendait. Son fils cadet, Eli, a conduit les Giants de New-York dans une incroyable série de 10 victoires à l'extérieur jusqu'au titre de la NFC (face aux très favoris Green-Bay Packers de Favre).

Manning, Strahan, Burress et Jacobs rejoignent Brady, Harrison, Moss et Maroney au Superbowl XLII dans une confrontation à la clef défensive, une pression énorme sur les deux quarterbacks (les Giants présentent un 4-3 du tonnerre avec des gros blitz venant des defensivebacks quand les ends sont capables de prendre les couvertures profondes, les Patriots ont l'expérience de l'enjeu, présentent un 3-4 agressif et une arme stratégique en la personne de Rodney Harrison).

Concernant l'expérience des gros matchs, les Giants ne présenteront, le 3 février en Arizona, que 2 joueurs ayant participer au dernier voyage de NY au Superbowl. C'était en 2000, Amanhi Toomer et Mickael Strahan.

Inutile de préciser que la plupart des titulaires Patriots ont connu au moins 1 des 3 derniers Superbowls victorieux. A commencer par la défense, les Bruschi, Harisson, Vrabel ont tous l'age de la maturité, l'expérience des grands rendez-vous. La pression d'un Superbowl n'a rien à voir avec celle des précédents matchs. Elle va forcément jouer un rôle très important.

New-England Patriots : Emmenés par Tom Brady, les Pats ont battu tous les records aériens (passes de TD's, receptions), Randy Moss a fait une saison divine mais, jusqu'ici, reste bloqué sur ses deux matchs de play-offs par des couvertures énormes (2 réceptions). En même temps, la logique veut que cela libère de l'espace pour les autres, à commencer par Wes Welker et Ben Watson. En outre, Lawrence Maroney, 22 ans, 2 ans dans la ligue, a offert aux Pats un jeu bi-dimensionnel et un jeu de course suffisamment efficace pour être utile au final.

Giants de New-York : Eli Manning connait la critique, est le frère de sang de Peyton mais pas son frère de jeu. Familialement, on le rapproche des logiques de Roethlisberger, une gestion de jeu intelligente plus qu'un énorme talent à faire la passe parfaite. Il revient de l'enfer, a été dénigré de tous les côtés mais a su s'en défaire pour progresser, garder la tête froide. Le voici désormais au Superbowl ! Le problème est de savoir si, oui ou non, raison il saura garder. Les bonnes intentions ne mènent pas toujours au succès. Et en face, le headcoach le plus malin de la ligue n'a pas l'intention de lui ouvrir une voie royale. A la course, Brendan Jacobs est énorme (physiquement), a marqué au moins 1 td aux trois matchs de PO des Giants.

Statistiquement, les Pats ont un meilleur jeu de passe, un meilleur jeu de course, un meilleur taux de gain par match, les Giants ont une meilleure défense à la passe, mais pas à la course.

La dernière confrontation date du 17e week-end de saison régulière. New-England l'avait emporté sur le fil 38 à 35. Manning avait lancé 4 passes de TD et une interception, Brady 2 td à Randy Moss mais aucune interception.

En définitive, Les Patriots sont favoris à hauteur de 65% et ne sont jamais aussi forts que sous la pression. Les Giants sont condamnés à l'exploit.

3 janv. 2008

NHL : Les Canadiens et Cristobal Huet ont trouvé leur rythme

Le seul francais engagé en NHL, qui revient de blessure par ailleurs, connait de jolis succès en ce moment, au reflet d'un groupe de Montreal qui vit bien (39/19/13), bien placé en conférence (4e) et 9e overall.

Les Canadiens restent l'une des toutes meilleures équipes de la ligue à l'extérieur (13/6/3), un bilan d'équipe de très haut de tableau. Il reste toutefois aux hommes de Guy Carbonneau de retrouver le chamin des filets à domicile (6/7/4) pour rééquilibrer un schéma général exhaltant.

Cristobal Huet joue bien, frôle l'exploit à chaque rencontre, notamment contre les Flames le 28 décembre où il a fait face à 41 tirs et en a arrété 40 pour un pourcentage d'arrets de .976. Et encore, ce n'est pas son meilleur taux de l'année (remonte le 21 novembre contre les Islanders, 44/45, .978 !!!).

Au niveau des stats de la ligue, Huet se place bien, 8e à la moyenne de buts encaissés et 5e au pourcentage d'arrets.

Le Francais pourrait produire une très grande saison.