31 mai 2007

PlayOffs NBA : San Antonio en Final

Les Spurs se sont qualifiés, une nouvelle fois, pour la finale en s'imposant dans leur série face à Utah, assez facilement 4 à 1. En remportant 109 à 84 le 5e match, Tony Parker et les Texans prennent rendez-vous pour l'ultime série de la saison (Cleveland ou Detroit). Parker et Duncan ont marqué 21 points chacun, Parker prend 5 rebonds et 5 assistances et reste un des grands artificiers de la qualifiaction de San Antonio. Dominants d'entrée de jeu, 15-34 dans le 1er quart, les Spurs ont déroulé par la suite (39-55 à la mi-temps puis 56-83 fin du 3e) et n'ont pas vraiment été inquiétés de toute la série. Les Texans ont connu un début de match parfait et n'aurait que difficilement pu faire mieux. Duncan risque bien de s'envoler vers un 4e Trophée de MVP des Play-Offs en autant de finale si son jeu se stabilise encore. Les Spurs ont le meilleur de taux de victoire de la saison ( et commenceront donc la série finale à domicile. Après 99, 01, 03 et 05 (3 titres sur 4, perdu en 01 contre les Lakers), San Antonio confirme sa suprématie en NBA.

PlayOffs NHL Finale : Anaheim double la mise (2-0)

Les ducks n'auront jamais été aussi proche de remporter la première Coupe Stanley de leur histoire en dominant la série ultime 2 victoires à 0. Le défenseur Samuel Palhsson est le seul à avoir trouver le chemin des filets mercredi soir, dans le troisième quart (14'16) d'un tir frappé court, après une échappée côté droit, qui viendra toucher l'intérieur du poteau droit (sans assistance). Les Senators n'ont jamais été en mesure de conquérir la cage adverse et offre à Giguere un autre blanchissage (malgré une supériorité numérique à 5 contre 3 dans le 1er quart). Les Senators n'ont plus perdu deux matchs consécutifs depuis le mois de Décembre et sont dans l'obligation de retrouver une production (on attendait Alfredsson, Heatley ou Spezza mais la défensive d'Anaheim ne lâche rien). La tâche parait désormais très ardue pour les Canadiens puisque 1 seule équipe sur 30, ces dernières années, a réussi l'exploit de remporte la Coupe après avoir été mené 2-0. Preuve une nouvelle fois de l'efficacité défensive des Californiens : Ottawa n'a tiré que 16 fois au but, contre 31 pour les Ducks (ce qui porte le total de la série à 36-63). Les deux prochains matchs ont lieu à Ottawa, terres très hostiles pour tout équipage extérieur le 2 et le 4 juin prochain. Le gardien Jean-Sébastien Giguere prendre les trois étoiles de la rencontre.

30 mai 2007

Play-Offs NBA : Ca bloque à l'Est ! (2-2)

Cleveland a remporté le 4e match de la série, 91 à 87, à domicile. 22-26, 21-24 puis 24-15 et 20-26, Cleveland a relativement dominé pour s'imposer sur le fil notamment grace à un énorme 4e quart temps de LeBron James (13 points) et au rookie Daniel Gibson, 21 points (12 sur 12 aux lancers-francs), qui par la même établit un record personnel. Les Cavaliers n'ont connu que 3 Finales de Conférence dans leur histoire et se sont faits éliminés à chaque fois après un équilibre 2-2. La bonne surprise des deux derniers matchs restent les performances de LeBron James qui s'est bien refait après deux premiers matchs critiques. Les Cavs ont remporté 10 matchs en Play-Offs et restent invaincus quand James marquent plus de 20 points. Côté Détroit, Billups a marqué 23 points, Hamilton 19 et Prince 15 mais le fait du match reste la Technique de Rasheed Wallace dans le 4e quart alors que Cleveland joue sur une série de 9-0.

29 mai 2007

PlayOffs NBA : San Antonio domine (série 3-1).

En remportant le 4e match 91 à 79, Tony Parker et ses coéquipiers ont pris une sérieuse option sur la qualification en Finale, au détriment d'Utah qui ne présente pas un jeu assez percutant et passe sont temps à courir après le score dans cette série. 21-20, 29-22 puis 13-20 et 28-17, les Spurs ont maitrisé 3 quarts sur 4 avant de l'emporter sans trop forcer de 12 points. Parker, Duncan et Ginobili ont marqué 58 points à eux trois et pris 18 rebonds. Côté Jazz, Williams s'est senti bien seul avec ses 27 points et 10 assistances. Les Spurs ont encore fait la course devant, sans sourciller, et semblent en mesure de conclure l'affaire dès le 5e match.

Finale NHL : Anaheim remporte le 1re match de la série

Anaheim ouvre la série sur une victoire 3-2 (1-1, 1-0, 0-2) à domicile et méritée (32 tirs au total pour Anaheim contre seulement 20 pour Ottawa). Mike Fischer a ouvert la marque en supériorité numérique pour les Senators à 1'38 sur un tir frappé court (1-0), Andy Mac Donald s'est chargé de l'égalisation à 10'55 sur un tir proximal également (1-1). Wade Redden pour les Sénators double la mise dans le 2e quart, une nouvelle fois en supériorité numérique, sur un tir frappé lointain à 4'36 (2-1). Il faut attendre le 3e quart pour voir les Ducks réagir, tout d'abord avec Ryan Getzlaf à 5'44 sur un tir en revers pour l'égalisation (2-2), puis avec le but de la victoire signé Travis Moen sur un slap à 17'09 (2-3). Les Sénators ont marqué deux buts en supériorité numérique profitant de l'indiscipline des Ducks; ces derniers ont marqué leur trois buts sans avantage de pénalités. Anaheim a encaissé 14 minutes de pénalités (contre 8 pour Ottawa). Les Ducks ont joué avec beaucoup d'agressivité, ils sont par ailleurs l'équipe la plus pénalisée des Play-Offs. Moen, Getzlaf et Giguere (Anaheim tous les trois) sont les étoiles du match.

28 mai 2007

PlayOffs NBA : Cleveland prend le 3e match (série 2-1)

32 points, 9 assistances, 9 rebonds, LeBron James frôlent le Triple-Double dans ce troisième match et évite le naufrage aux Cavaliers (82-88). 22-22, 21-24 puis 20-16 et 19-26, Cleveland a pris le controle en fin de match match au terme d'un affrontement une nouvelle fois très défensif et tendu jusqu'à la fin. James a donc enfin montré ses capacités à peser sur le jeu dans la plus importante série de sa jeune carrière. Côté Pistons, il a manqué la force d'un gros scoreur (meilleur marqueur Wallace avec seulement 16 points). En définitive, les Cavaliers ont été largement dominants (49% contre 43% dans la raquette et 46 contre 33 aux 3 pts).

27 mai 2007

PlayOffs NBA : Utah revient sur San Antonio (série 2-1)

Utah ne joue qu'à domicile, et très bien, fait confirmé lors de ce 3e match de la série dans lequel San Antonio est allé s'enterrer offensivement (108-83). 23-15, 24-28 puis 20-32 et 16-34, si les Texans entament sur le même rythme que les rencontres précédentes, les 3 derniers quarts ont été complètement dominé par les Jazzs. Parker a joué gentiment avec 25 points, 7 assist et 1 rebond. Côté Jazz, Williams et Boozer ont pesé sur le jeu avec 58 points à eux-deux (Boozer : 27 pts, 12 rebonds). La série est relancée.

25 mai 2007

PlayOffs NBA : Detroit double la mise

79-76, Cleveland et Detroit se sont quittés sur le même score qu'au premier match : 16 - 20, 34 - 18, 50 - 38 à la mi-temps, Cleveland a dominé la première partie de match avant de s'effondrer dans le 3e quart, 13-22, et de confirmer la perte de cadence en fin de match, 13-19 dans le 4e quart. Toujours autant défensives, les deux formations ne marquent pas de points. Les Cavaliers ont mené jusqu'à la dernière minute (76-75) avant que Wallace ne permette aux siens de passer devant sur un shoot en extension à 30 secondes du terme (77-76). Comme au premier match, Cleveland n'a pas su gérer dans le money-time. LeBron James (Cle) marque 19 points pour 6 rebonds et 7 passes, Rasheed Wallace (Det) 16 points, 11 rebonds et 3 assists.

24 mai 2007

Londres attire également la NHL

Avant la NFL, les chanceux Londoniens pourront également aller admirer les pros de la glace à l'O2 Arena, pour le premier match de la saison régulière 2007/2007 entre Anaheim, potentiellement champions quand même, et Los Angeles, qui ne fait plus rien depuis des années. Les Sports US témoignent d'un intérêt croissant pour l'Europe, qu'ils voient très certainement comme un marché de plus en plus prometteur.

23 mai 2007

L'Europe et Londres séduites par la NFL

Le premier match de saison régulière de la NFL (National Football League) se déroulant hors-territoire des Etats-Unis va avoir lieu le 28 Octobre prochain à Londres, au coeur du temple du soccer dans le flambant neuf Wembley Stadium. Les Giants de New-York et les Dolphins de Miami vont s'affronter devant une foule d'Européens (40 000 billets ont été vendus en 90 minutes) pourtant loin d'être experts en football américain. Un vrai test grandeur nature pour les propriétaires de la NFL qui se verraient coloniser le vieux continent d'ici peu (la NFL Europe fait d'ailleurs partie d'un plan d'internationalisation). Le prix de la place varie entre 90 et 180 dollards, ce qui est toujours moins chers qu'un match de Chelsea ou de Liverpool (moyenne à 190 euros).

PlayOffs NBA : San Antonio prend l'avantage 2 à 0.

En dominant à nouveau Utah 105-96, Tony Parker et ses coéquipiers ont pris une option décisive sur la qualification. Même schéma, même résultat que pour le premier rendez-vous : les SPurs ont dominé le début de match (24-26, 17-32, 41-58 à la mi-temps) avant de gérer plus qu'autre chose sur la deuxième partie (24-23, 31-24, 55-47 sur la 2e mi-temps). Parker a encore pesé lourd sur le jeu texan avec 17 points et 14 assistances.

NHL Finale : Anaheim rejoint Ottawa pour une Finale inattendue

Les deux grands favoris de l'exercice, Buffalo et Detroit, sortent ainsi par la petite porte au terme de Finales de Conférence pour le moins surprenantes. Anaheim est allé sortir Detroit, et Hasek, en 6 matchs (4-2) dans un 6e rendez-vous complètement fou : après une large domination (2-0, 3-0 puis 4-1), les Ducks se sont faits remonter sur le terme (4-3) avec de l'emporter au courage face à des Wings qui n'auront jamais rien lâché. Mais trop tardivement ! Il aura fallu 40 minutes à Detroit pour se rendre compte de l'enjeu de la situation. Anaheim a déjà participé à une Finale, au contraire d'Ottawa, perdu contre les Devils en 2003. Désormais, qui est favori ? Ottawa a de quoi être craint, certainement plus que les Ducks : en sortant le plus grand favori, Buffalo, les Sens ont joué gros derrière et ont 1 match de moins dans les jambes (16 pour les Ducks, 15 pour Ottawa). Dans les stats à présent, Ottawa a largement dominé la post-saison avec 128 points, 48 buts, 80 assistances; Anaheim pointe péniblement avec seulement 114, 41 buts pour 72 assistances. Sur l'attaque, Ottawa présente des valeurs très sûres avec Heatley, Spezza et Alfredsson, tous les trois dans les Top 5 des pointeurs de la postsaison. A noter, la seule présence d'Anaheim dans le Top 5 : le grand défenseur vedette Chris Pronger avec 11 assistances (il est d'ailleurs le meilleur compteur avec 14 points, ce qui témoigne du manque d'efficacité des attaquants californiens). Getzlaf, Sellanne et Pahlsson sont les autres meilleurs compteurs et dépassent difficilement les 10 points en 16 matchs. Défensivement, Ottawa a encaissé en moyenne 2,07 buts par match contre 2,12 pour Anaheim (34 pour les Duck, 31 pour Ottawa). A 4 c 5 en infériorité, Anaheim a encaissé 11 buts contre 6 pour Ottawa. Même s'il est toujours difficile d'émettre des pronostics valables, Ottawa part avec un avantage certain sur le papier; reste à voir le comportement général des deux équipes, pour le moins inattendues.

22 mai 2007

PlayOffs NBA Finale de Conférence Est : Detroit 1 - Cleveland 0

Hésitant en début de match, Detroit a finit par dérouler en 2e mi-temps s'offrant ainsi le premier avantage de la série, 76 à 79. Un match de défense essentiellement, notamment au regard de l'autre finale. Billups a géré la fin de match et permis aux siens de l'emporter notamment sur un décisif 3 points à 1'52 de la fin (78-76). Ilgauskas, 22 (Cleveland) et Hamilton, 24 (Detroit) sont les meilleurs pointeurs de la rencontre. Ilgauskas encore et Wallace (Det) dominent les rebonds avec 13 et 12. LeBron James (Cleveland) marque 10 à 5/15, 10 rebonds et 9 assists.

20 mai 2007

PlayOffs NBA Finale de Conférence West : San Antonio remporte le premier match

San Antonio s'est imposé face à Utah 108 à 100 dans le premier match de la Finale de Conférence. Parker a largement contribué à la victoire : 38 minutes de jeu, 21 points et 6 assistances. Duncan, 27 pts, et Ginobili, 23, complètent la marque et une domination sans équivoque des Texans. 36-54 à la mi-temps pour les Spurs, Utah s'est réveillé vers la fin de match mais n'a jamais su contourner la grosse pression défensive de San Antonio. Parker fair donc un premier pas vers une nouvelle finale NBA et un potentiel 3e titre.

PlayOffs NHL : Anaheim prend l'avantage (2-1, Ap. Pr)

Les ducks sont allés gagner à Détroit dimanche soir dans la douleur et prennent l'avantage dans la série 3-2 grâce à un but de Selanne en prolongations - seul face à Hasek. Detroit avait pourtant ouvert la marque et tenu le score jusque dans les dernières secondes du temps réglementaire avant une égalisation sur le fil envoyant les deux équipes en prolongations. Dominés au score sur l'ensemble du match, les Ducks sont parvenus à arracher une victoire décisive, et à l'extérieur, avant de jouer une balle de match à Anaheim dès Mardi. En cas de victoire, Anaheim rejoindrait donc Ottawa en Finale pour une affiche inédite.

Découvertes : Mieux comprendre le Football Américain

Le Football américain est un dérivé direct du rugby anglais; son nom original est le football rugby, on retrouve d'ailleurs des correspondances dans la plupart des postes clefs (3/4 aile, demi d'ouverture : Wide Receiver et Quaterback, etc.). Comme au rugby, l'objectif est de marquer des points à l'aide d'un ballon oval qu'il s'agit d'apporter stratégiquement dans une zone adverse définie (zone verticale, les poteaux, ou zone horizontale, la End Zone). Le développement du Football américain a suivi une extension essentielle : l'autorisation d'une passe unique vers l'avant (de ceci découle la plupart des divergences rugby/ football). En outre, le football se joue à 11 (la légende veut qu'un beau jour, une équipe de rugby nord-américaine attendue au Canada n'a pu se déplacer qu'à 11, au lieu de 15, à cause de maladies !).

Le Football est un jeu typique de spectacle sportif dramatique à l'américaine; à la différence des sports européens, la part d'incertitudes est à son maximum et continuellement alimenté. Les deux équipes jouent à tour de rôle en attaque et en défense. Autrement dit, prenons l'exemple d'un match entre Chicago et Indianapolis : quand Chicago joue en attaque, Indianapolis joue en défense. L'attaque cherche à atteindre la EndZone, ou à se rapprocher assez près des poteaux pour tenter un fieldgoal (pénalité du rugby), la défense cherche à bloquer les progressions de l'attaque pour permettre à son offensive de récupérer le ballon.

Le match se lance toujours sur un kickoff : la défense, de ses vingt yards (les 22 du rugby), lance le ballon au pied dans la direction de l'offensive adverse (pour l'éloigner au maximum de la EndZone) qui le récupère et tente direct une progression. Le match commence véritablement à l'endroit où l'attaque a réussi à faire progresser la ballon (par exemple Chicago botte la ballon vers Indianapolis : Indy le récupère dans ses 20 yards défensifs, un coureur porte le ballon et cherche à gagner le plus de terrain possible; les autres joueurs de l'attaque cherche à bloquer les défenseurs qui ne veulent qu'une chose : que le coureur ne gagne pas de terrain. Là où le porteur de balle est bloqué, par exemple au 22 yards défensifs, le véritable match commence.
A partir de ce moment-là, Indy a le droit a 4 essais (4 tentatives) pour progresser de 10 yards des 22 (donc atteindre la ligne des 32) et regagner le droit d'avoir 4 tentatives (4 essais : 10 yards à franchir). Cas concret : Indy part de ses 22 : 1er essai : une course plein centre bloqué par la défensive aux 26 yards (on passe à 2e essai et plus que (32-26) = 6 yards à franchir puisqu'ils ont gagné 4 yards sur la prmière action). 2e essai : une passe de 5 yards : 3e essai et plus que 1 yard à Franchir. 3e essai : une course de 2 yards : Indy a donc le droit à 4 nouvelles tentatives pour franchir 10 yards (donc elle a gagné 11 yards à sur ses premiers essais, elle se retrouve donc, par rapport à ses 22 yards initiaux, à ses 22+11=33 yards). NB Important : si Indianapolis ne parvient pas à franchir 10 yards sur 4 tentatives, elle peut choisir soit, 1. de renvoyer le ballon au pied le plus loin possible de sa End Zone et d'offrirune nouvelle phase offensive à ses adversaires, soit 2. de tenter un fieldGoal si elle est assez près des poteaux, 3. de tenter une 4e tentative mais, en cas d'échec, de redonner le ballon à l'offensive adverse exactement là où ils ont tenté la 4e tentative (avec l'exemple d'Indy, si ils avaient echoué à la 3e tentative (3e tentative au 31 yards défensifs et 1 yards a franchir : en cas d'échec, Indy se retrouve avec une 4e tentative et 1 yard à franchir donc avec le choix 1. de botter et de se dégager, 2. de tenter la 4e tentative avec le risque que l'offensive adverse récupère le ballon au 31 yards defensifs d'Indy donc très près de la ENdZone = Danger).

Playoffs NHL : Ottawa en Finale

Le grand favori Buffalo sort donc par la petite porte, en cinq matchs (4-1), trop hésitant et incapable de troubler la pression défensive des Canadiens (tout juste 10 buts en 5 matchs !). Ottawa, quatrième de la saison régulière, est le premier qualifié en final de l'exercice 06/07. Alfredsson, Spezza et Heatley, le premier trio explosif, permet à la franchise canadienne de participer pour la première fois de son histoire à la finale de la Coupe Stanley, au terme d'un parcours frôlant la perfection puisqu'il n'a suffi, à chaque tour, que de cinq matchs (Pittsburg et New-Jersey avant Buffalo). Le suédois Daniel Alfredsson pourrait ainsi devenir le premier capitaine européen à remporter le trophée suprême. Il a d'ailleurs marquer le but final de la série, en prolongations. Buffalo, leader de la saison régulière avec Detroit, n'a jamais su, ou pu, tenir son rang.

19 mai 2007

MLB Game 40 : Boston, New-York et Milwaukee dominent le début de saison

Le point en MLB après 40 matchs de saison régulière : Boston Redsox domine la league avec 28 victoires, suivi de près par les NY Mets avec 27 et Milwaukee 26. Les champions en titre, les Saint Louis Cardinals, vivent une entame de saison très brouillonne avec seulement 16 victoires contre 23 défaites. Alex Rodriguez, NY Yankees, (15) et J.J. Hardy, Milwaukee, (13), domine les stats HomeRun, Jorge Pasada (NYY) et Derrek Lee (Chicago) les moyennes à la batte (.370 et .390).

PlayOffs NBA : Tony Parker en Finale de Conférence

Vite fait, bien fait quand même pour les Spurs de San Antonio qui ont déroulé hier soir contre les Suns, lors d'un 6e match décisif, 114 à 106. Parker a su tenir son rang avec brio puiqu'il prend le temps de jeu dominant de San Antonio (41 min), le deuxième nombre de points (30) derrière Ginobili. Duncan prend 13 rebonds, Ginobili 11, et s'en est fini des espoirs des Suns et de Boris Diaw qui n'a malheuresement pas beaucoup joué, ne marquant qu'un point et ne prenant qu'un rebond en 13 minutes. Dominants tout le match, les Spurs méritent largement leur place en Finale de Conférence. Ils rencontreront les Utah Jazz tandis que Detroit affrontera Cleveland dans l'autre finale. San Antonio et Detroit partent favori, au regard de la saison régulière, et devrait, selon toute vraisemblance, se retrouver en finale. Tony Parker est en tout cas en position de prendre un Troisième sacre en NBA à tout juste 25 ans (né le 17 Mai).

18 mai 2007

Playoffs NBA : Jazz et Pistons en Finale de Conférence

En sortant, respectivement, les Warriors et les Bulls, Utah (en 5 matchs) et Detroit (en 6 matchs) s'offrent une présence en Finale de Conférence. Parker et San Antonio, dominant 3-2 dans leur série face à aux Suns, jouent le 6e match ce soir et, en cas de victoire, rejoindrait donc Utah Jazz en Finale.

PlayOffs NHL : Anaheim ne lâchera rien

Les Ducks vendront leur peau chèrement. En s'imposant 5-3 dans le 4e match, Anaheim rééquilibre la série 2-2 et s'offre une mise à jour avant un déplacement décisif à Détroit. Selanne et Getzlaf, grands artificiers de la victoire.

17 mai 2007

NFL 06/07 : Indianapolis Football, destinée étoilée !

La saison NFL 06/07 a marqué le sacre d'un homme, Peyton Manning, que tout le monde croyait maudit, d'une offensive hors du commun (une paire incroyable de reçeveurs, Harrison et Wayne) et la première victoire historique d'un coach noir au Superbowl, Tony Dungy. Indianapolis, au regard de la qualité de sa saison régulière, ne pouvait pas ne pas gagner le Trophée suprême : 9 victoires consécutives d'entrée de jeu puis 4 défaites sur les 7 derniers matchs de saison régulière avant la trajectoire parfaite jusqu'au SuperBowl.

Tout commence le 10 Septembre 06 et l'ouverture de la saison avec le "Manning Bowl" : Eli (NY Giants) contre Peyton (indianapolis), les deux frangins se retrouvent à New-Jersey mais c'est le Kicker Hero Adam Vinatieri, avec 4 field-goal primés, qui vient faire la différence. Indianapolis l'emporte 26 à 21, Peyton passe pour 272 yards et 1 TD contre 247 et 2 TD pour Eli, 55 yds à la course contre 186 pour New-York (Tiki Barber 110). M. Harrison prime 113 yds de reception pour les colts. Une première victoire qui en annonce bien d'autres.

Une semaine plus tard, c'est le premier match à la maison et la venue des Texans de Houston : une victoire sans appel pour les Colts 43 à 24. Manning passe pour 400 yds, 3 TouchDowns et annonce la couleur d'entrée. Wayne et Harrison touchent 162 yds de reception à eux-deux quand Jo Addai s'affirme à la course (82yds).

Le 24 Septembre, pour un deuxième match consécutif à la maison, Manning brille une nouvelle fois avec 2 TD, un à la passe, l'autre à course. Terrence Wilkins retourne un punt de 86 yds en TD et les Colts l'emportent 21 à 14. Manning lance pour 200 yds quand la défense des Colts ne permet rien à Leftwich (QB Jax passe pour 100 yds et 1 TD) mais se fait secouer par Jones-Drew, la révélation à la course (103 et 1 TD).

Le premier vrai test de la saison a lieu le 1 Octobre en visite chez les Jets de NY. Les Colts s'imposent dans la douleur 31 à 28 avec 3 TD à la course (Addai, Rhodes et Manning) et 1 seul à la passe. En difficultés défensivement (4 TD encaissés, 1 a la passe, 2 a la course et un retour de Kick), Indianapolis l'emporte d'un field goal.

La 5e journée restera comme l'une des plus compliquées pour l'offensive des Colts : seulement 14 points primés, 2 TD à la passe (Harrison et Wayne), à domicile contre les Titans du Tennessee et leur jeune QB Vince Young. Indianapolis s'impose de justesse face à une équipe en décomposition et toujours sans aucune victoire. 14-13 au final, les Colts se sont faits très peur (1 TD pour Young à la course et 2 field goal pour les Titans).

Après le Bye Week de la 6e journée, Peyton Manning revient plus décisif que jamais : il conduit les Colts à une sixième victoire de suite contre les RedSkins avec quatre TD à la passe pour un succès 22-36. De son côté, Vinatieri assure et prime trois field goal.

Dans la même lancée, à Denver contre les Broncos, les Colts s'imposent 34-31 avec 3 TD à la passe de Manning sur trois réceptions de Reggie Wayne. Vinatieri se charge du reste et transforme 4 FG. Manning s'envole avec 345 yards.

Le choc de la 9e journée entre les deux meilleurs QB de la ligue, Manning et Brady, tourne très fortement à l'avantage du premier : Peyton assure avec 2 TD, 326 yds et 1 interception quand Brady se fait intercepter 4 fois pour seulement 200 yds. Jo Addai complète à la course (1 TD) pour un 8e succès consécutif 27 à 20.

Suit Buffalo à domicile pour un affrontement compliqué et une victoire sur le fil 17 à 16 : Manning se connecte avec Wayne avant qu'Addai ne double la mise. Rhodes et Addai s'arrachent à la course pour un gain total de 148 yds. Peyton sans plus avec 236 yds. Les Colts culminent avec 9 victoires de suite. Un record !

Le premier faux-pas d'Indy a donc lieu chez les Titans du Tennessee : 17 à 20. Le jeune Young (2 TD) domine Peyton (1 seul) mais Rhodes à la course rééquilibre. C'est aux field goal que la différence se fait : Vinatieri craque (1/2) quand Bironas se montre parfait avec un 3 points de 60 yds.

On commence à craindre l'effondrement total quand les Colts se prennent une grosse claque à Jacksonville : 17 à 44. Premier jeu blanc à la passe pour Peyton Manning qui parvient tout de même à marquer à la course; il se fait même intercepter une fois. Rhodes et Vinatieri complètent la marque. La défense des Colts se fait éclater avec 5 TD dont quatre à la course et 1 retour de Kick Off de Jones-Drew. Les difficultés des Colts à défendre contre la course se confirment.

Peyton Manning et les siens n'ont toutefois pas perdu leur jeu et retrouve le chemin de la victoire le 18 Décembre contre les Bengals de Cincinnati, 34 à 16. Manning se refait une santé à la passe avec 4 TD, 3 pour Harrison et 1 pour Reggie Wayne. Le salut des Colts file par les airs. Addai et Rhodes courent pour 112 yds. La défense gère (1 TD à la course pour 3 FG) pour 5 fumbles (1 seul gagné).

Toutefois, les Colts ne confirment pas leur retour en grâce puisqu'ils trouvent le moyen de s'incliner une 3e fois en 4 matchs : 24-27 à Houston. Manning marque 3 TD à la passe mais la défense ne parvient pas à contenir Ronnie Dayne à la course (2 tD). La différence se fait aux FG. Défaite très malvenue à une seule journée du terme de la saison régulière puisqu'elle contraint Indianapolis à un tour de plus en PlayOff (Wild Card).

Manning et les siens bouclent toutefois leur saison sur une bonne note face à Miami : 27-22. Manning marque trois fois (2 à la passe, 1 à la course). Les Colts finissent donc à la 3e place de l'AFC, à une victoire de sauter le premier tour.

Wild Card : Contre toute attente, la défense des Colts assure face à Kansas City pour un gain 23-8. Avec 2 sacks et un fumble forcé, la défense est à l'honneur quand Manning, Addai et Vinatieri se chargent de produire devant (1 TD à la passe, 1 à la course, 3 FG).
Demi-Finale de Conférence : Face à Baltimore, l'affrontement se résume à une bataille de Field Goal : aucun TD des deux côtés contre 7 FG au total. Vinatieri assure avec 5 FG primés quand Baltimore ne doit s'en contenter que de deux. Un match de défense essentiellement duquel Indianapolis sort grand vainqueur; Manning connait son premier jeu blanc de la saison et se fait même intercepter 2 fois.

Finale de Conférence : Manning et Addai viennent à bout de Tom Brady et des Patriots au terme d'un match beaucoup plus offensif que la demi-finale : 34 - 38. Manning trouve la end-zone 2 fois (1 passe et 1 course), Addai 1 fois à la course et Vinatieri assure 3/3 aux FG. Complètement dominants, que ce soit à la course (125 contre 93) ou à la passe (330 contre 226), les Colts s'imposent en toute logique. Manning s'offre enfin une présence au Superbowl.

SuperBowl XLI : Manning et Tony Dungy l'attendait depuis si longtemps qu'ils n'ont pas raté l'occasion : Indy s'impose contre Chicago 29 à 17. Manning marque 1 TD à la passe, Rhodes également à la course, Hayden intercepte et marque et Vinatieri complète 3/4 aux FG. La défense tient bon et Indianapolis tient son sacre.

PlayOffs NBA : Parker et San Antonio prennent une option

Spurs (88) - Suns (85) (Spurs mène la série 3 à 2) : San Antonio peut se ravir d'une fin de match tendue. 13-24 fin de 1e quart, 33-44 à la mi-temps, puis 56-62 fin de 3e et enfin 88-85, après 3 quarts dominés, les Spurs ont joué le "Money-Time" sans trembler en bouclant le match sur un 17-6 décisif. Duncan et Ginobili, après un début brouillon, ont explosé sur le terme : Duncan en défense en contrant un 3 points potentiellement égalisateur de Nash et Gino en marquant 15 points dans le dernier quart.

PlayOffs NHL : Buffalo évite le massacre

En remportant le 4e match de la Finale de Conférence Est, Buffalo revient à 2 longueurs d'Ottawa et s'évite ainsi une giffle phénoménale et le 4-0. Dominants d'entrée, Buffalo méne 3-0 à la mi-match avant de se faire remonter en fin de 2e quart et de gérer le troisième. Une victoire sur le fil qui les garde vivant au moins jusqu'à Samedi.

College FB : Michigan Stadium, au coeur du mythe !



"The Big House", le stade de l'Université du Michigan (Conf. Big Ten) porte bien son surnom puisqu'il peut convier jusqu'à 107,501 spectateurs (3e stade le plus imposant du Monde). Domicile des Michigan Wolverines, il fut créé en 1927 à Ann Arbor dans l'Etat du Michigan. En 1997, lors d'un match contre les rivaux d'Ohio State, 112,118 spectateurs étaient présents, ce qui constitue le record d'affluence d'un match de football U.S.

16 mai 2007

Découverte : "The play" of "The Big Game" !


Le "Big Game" est reconnu pour être l'une des rivalités les plus exhaltées du sport moderne et connote le match annuel de Football entre les Universités de Stanford et de Berkeley (University of California). 115 ans d'histoire amplifient chaque année un phénomène déjà exceptionnel que tous les Américains suivent avec passion. Au-delà du sport, c'est une tradition séculaire incorporée. Ce qui démultiplie encore plus fort les rivalités : "The Play" est le surnom donné à l'une des fins de match les plus problématiques de l'histoire du sport. En 1982, dans les dernières secondes, un retour de coup de pied atteint le TD et donne la victoire à California. Alors que la pelouse est déjà envahie pour célébrer celle de Stanford, l'action de California va jusqu'au bout quand le dernier joueur est obligé de se frayer un chemin entre les spectateurs envahissant jusqu'à la End Zone pour marquer les points de la victoire. Le retour de KickOff est l'un des plus longs de l'histoire puisqu'il mêle un certain nombre de passes en arrière, d'où surviennent d'ailleurs les controverses les plus importantes du "Big Play". Les débats sont depuis très nombreux pour savoir si l'action n'était pas litigieuse et si la victoire revient naturellement à Stanford.

Portrait NFL : JaMarcus Russel, N°1 de la Draft 07.

Le premier rang de Draft NFL n'est jamais assuré d'un avenir brillant, surtout les quaterbacks. Prenez l'exemple de Tim Couch, QB, N°1 de la Draft 1999, complètement anéanti par les blessures multipliées conséquence d'une ligne offensive trop fébrile ou celui de David Carr, N°1 en 2002,
pour les mêmes raisons. A l'inverse, Peyton Manning (98), John Elway (83) ou Troy Aikman (99), tous N°1 en leur temps, ont connu ou vivent encore de grands moments. Il n'est jamais facile de sortir N°1 et si certainsparviennent à tenir leur rang avec brio, d'autres connaissent des moments très difficiles.
JaMarcus Russel est le N°1 en 07, drafté par Oakland, pire équipe du bilan 06/07. Né en 1985, JMR est un QB au physique de linemen : 1m98 pour 116 k. Né en Alabama, il est formé au Williamson HS où il explose tous les records avant d'être repéré et de signer en Louisiane (LSU Tigers). Il y passe 4 saisons remarquables où il devient rapidement le titulaire jusqu'au point d'orgue de sa carrière universitaire et la victoire au SugarBowl 06 face à Notre-Dame (de Brady Quinn, l'autre QB gros choix de la Draft 07).
Très grand, très gros, très lourd, on imagine la puissance de ses passes et les qualités d'attention que devront avoir ses receveurs devant une telle panoplie de possibilités. Leader constant, JMR s'annonce comme le Futur du poste. Surexposé depuis le Lycée, il joue avec son rayonnement, ce qui ne le rend que plus fort et plus adéquat à la NFL.

NFLE : A armes égales !

Rien de bien particulier à noter en ce début de saison de la NFL Europe : pas de domination flagrante mais une tendance forte à l'équilibre. Francfort, Cologne et Hambourg sont légèrement en tête avec les mêmes bilans (3v, 2d) alors que suivent derrière Berlin, Amsterdam et Cologne avec 2d et 3v. Rien de bien intéressant donc.

NHL : Detroit et Ottawa en leaders

Les Finales de Conférence se dessinent doucement, particulièrement pour Ottawa qui crée l'exploit en triplant la mise face à la meilleure équipe de la saison régulière (Ottawa mène face à Buffalo, 3 victoires à 0). De son côté, Détroit a pris la main 2 victoires à 1 face à Anaheim et s'installe. A noter : seule 2 équipes ont déjà réussi l'exploit de remonter un déficit de 3 victoires. Grand favori jusqu'ici, Buffalo et Daniel Brière vont très certainement s'incliner face à Alfredsson, Spezza ou Heatley et un groupe qu'on n'attendait pas. Detroit et Anaheim, finale logique de la conférence Ouest devrait mettre plus de temps à s'écrire. On n'attend tout de même Détroit et Hasek, toujours en grande forme en Play-offs.

Découverte TV : Friday Night Lights (NBC)

Bienvenue au Texas !!!! Voyage au coeur de la ferveur sportive américaine, le meilleur comme le pire. FNL tire le portrait d'une ville moyenne ouvrière du fin fond du Texas, Dillon, qui ne doit son aura qu'aux succès de son équipe de football lycéenne (HighSchool Football). 22 épisodes 40 minutes pendant lesquels ont suit avec un certain plaisir les développements personnels des menbres de l'équipe et de tout ceux qui les encadrent. Un cadre interactionnel de grande qualité baigné dans un environnement sonore et visuel formidable. Très récompensé, FNL recevra les palmes chez les acquis du Foot US comme chez les autres. A voir absolument !!!!!