La NFL Europe est morte

La NFL a annoncé qu'elle mettait un terme à son extension européenne qui, selon certains des médias allemands, présentait un déficit annuel de plus de 40 millions d'euros. Après 15 ans d'existence, la NFLE ne laissera pas de souvenirs indélibiles, loin de là.

La NFL a décidé de reconcentrer ses stratégies de développement sur ses franchises de coeur en organisant des matchs officiels hors-Amérique, comme ça va être le cas au mois d'Octobre à Londres avec Miami et New-York.

Draft NBA : Greg Oden, number 1 sans surprise

La Draft NBA 2007 s'est déroulé sur une logique exemplaire et très prévisible, Greg Oden (Ohio state) premier de la classe et les Gators en force dans le Top 10. Les Trail Blazers de Portland ont pu célébrer leur meilleur choix de draft de l'histoire, Oden, tandis que Seattle s'est consolé sur le deuxième lot, Kevin Durant (Texas).

Portland choisit la sérénité défensive avec un gros centre intérieur de 2m13, très difficile à conquérir en draft, tandis que Seattle s'offre un small forward, dribbleur technique, pour accroitre sa dimension offensive.

Le premier Gator se place en troisième position, Al Horford, il s'en va rejoindre Atlanta en tant que power forward donc puissance sous le panier, que ce soit devant ou derrière. Mike Conley, Ohio State, rejoint Memphis comme point guard leader, passeur, shooteur, playmaker; ce dont Memphis avait besoin, ça tombe bien...

En 5e position, on retrouve Jeff Green initialement élu par Boston mais échangé à Seattle; les Sonics récupèrent donc deux draftés dans le TOP 5, ça devrait aller...
Le fils de Noah, Joakim, est drafté à Chicago en 9e position en tant que power forward de 2m13 et finit donc par quitter ses petits amis de l'Université de Floride.

Les trois seuls francais inscrits n'ont pas été choisi.

Le TOP 10 de la DRAFT NBA 2007 :
1. Greg Oden, Ohio State to Portland.
2. Kevin Durant, Texas to Seattle.
3. Al Horford, Florida to Atlanta.
4. Mike Conley, Ohio State to Memphis.
5. Jeff Green, Georgetown to Seattle.
6. Yi Jianlian, China to Milwaukee.
7. Corey Brewer, Florida to Minnesota.
8. Brandan Wright, North Carolina to Golden State.
9. Joakim Noah, Florida to Chicago.
10. Spencer Hawes, Washington to Sacramento.

NCAA : University of Florida 2007, le doublé historique !

Les Gators de la Floride, connus en France pour Joaquim Noah double champion national de basket, ont pris cette saison une dimension exceptionnelle dans le paysage du sport universitaire américain en remportant, la même saison, le titre suprême en football et en basket. Portrait rapide d'une fac qui rentre peu à peu dans la légende.

Pour la première fois de son histoire, l'Université de Floride se classe en première position au classement du National All-Sport Rankings qui célèbre les meilleurs facs sportives des Etats-Unis. Rien d'étonnant à cela au regard du palmarès 2006/07, une saison couronnée par deux titres majeurs, ce qui représente une première dans l'histoire de la NCAA.

Parmi les anciens élèves célèbres (notables alumni), on retrouve entre autre, Rex Grossman, le quaterback des Bears de Chicago (finale perdue Superbowl 41)et Emmith Smith, runningback des CowBoys à la retraite et meilleur porteur de ballon de l'histoire de la NFL.

Basée à Gainesville au Nord de l'Etat, l'Université de Floride est la troisième plus grande fac des Etats-Unis et ses programmes sportifs sont considérés comme les meilleurs de ces 20 dernières années.

NBA : Minnesota - Boston à Londres le 10 Octobre

Après la NFL et la NHL, la NBA s'offre également un voyage international en présentant son premier match officiel hors territoire américain. Les légendaires Celtics affronteront les Timberwolves du Minnesota dans un match hors-championnat, au contraire de la NFL et de la NHL qui eux, présenteront des rencontres de championnat.

Déjà comble, le rendez-vous s'annonce comme une étape importante dans la promotion du basket NBA en Europe et ce jusqu'en 2012 et les Jeux Olympiques d'Eté londonien. La NBA a par ailleurs ouvert un bureau de promotion dans la capitale anglaise dans le but d'asseoir sa popularité.

NFLE : Hamburg Champion !

Les SeaDevils d'Hamburg ont remporté le WorldBowl 37 à 28 contre un Galaxy fébrile sur la défense à la passe. Le quarterback Casey Bramlet a lancé pour 347 yards et quatre TDs, nommé MVP très logiquement, menant les siens à une première victoire historique.

Signé aux Redskins, Bramlet présente un rating record de 155.5; il partage la vedette avec le WR Marcus Maxwell (San Francisco) qui a marqué 2 TDs et empilé 127 y sur 5 réceptions. Par ailleurs, Bramlet signe le record de TDs à la passe pour le WorldBowl.

L'évolution du score est sans équivoque, Bramlet a pris le jeu d'entrée sur un premier drive anthologique : 70 yards en 12 plays, 7-0 (Bramlet pour Jenkins dans la endzone, 3 yards passe) avant que Frankfurt ne se retrouve bloqué sur la ligne des 43 d'Hamburg. Bramlet enchainera rapidement sur Maxwell pour un TD à la passe de 35 yards (13-0).

Le Galaxy réagit un peu tardivement; O'Sullivan parvient à se connecter dans le coin de la endzone à Middleton (24 yards) pour la réduction du score (13-7). Toutefois, variant son jeu parfaitement, les Seadevils parviennent à aggraver le score sur un TD à la course de Jermaine Allen, 33 yards (20-7, moitié de 2e quart). Frankfurt ne lâche pas et trouve le moyen de retoucher avant la mi-temps : Birmingham sur une course de 5 yards après un gros drive de 65 (20-14).

Bramlet ne s'arrète pas et trouve Johnson puis Parson pour un drive de 81 avant un fieldgoal décisif juste avant la pause (23-14 à la mi-temps. Le Galaxy se refait un peu au retour des vestiaires quand O'Sullivan trouve Ortiz (24 y) pour une réduction du score (23-21). Puissante, la défense des Seadevils parvient à reconquérir le ballon et force le premier punt du match à la fin du 3e quart. Bramlet profite de l'occasion pour asseoir sa domination à la passe quand il trouve Davis dans la endzone sur une passe de 51 y (30-21).

D'emblée, Birmingham parvient à retouner le kickoff sur 40 y puis le Galaxy drive sur 46 yards en 8 plays avant que Edwards ne touche sur une course de 2 yards juste avant la fin du 3e quart (30-28). Bramlet finit par donner la victoire aux siens avec un quatrième TD à la passe (37-28, 10 yards passe pour Maxwell). Le Galaxy rate un dernier fieldgoal, se fait intercepter peu après et s'avoue finalement vaincu.

Les Seadevils remportent leur premier WorldBowl, les honneurs au Quaterback vedette du jour Casey Bramlet.

Top 30 du Sport U.S (06/07)

1. Peyton Manning, NFL, Indianapolis.
2. Tony Parker, NBA, San Antonio.
3. Scott Niedermayer, NHL, Anaheim.

4. Sidney Crosby, NHL, Pittsburg.
5. Ladainian Tomlinson, NFL, San Diego.
6. Marcus Camby, NBA, Denver.
7. Magglio Ordonez, MLB, Detroit.
8. Alex Rodriguez, MLB, New-York.
9. Tim Duncan, NBA, San Antonio.
10. Joe Thornton, NHL, San Jose.

11. Kobe Bryant, NBA, Los Angeles.
12. Martin Brodeur, NHL, New-Jersey.
13. Jean-Sébastien Giguere, NHL, Anaheim.
14. Chris Pronger, NHL, Anaheim.
15. Zack Thomas, NFL, Miami.

16. Chad Johnson, NFL, Cincinnati.
17. Shawne Merriman, NFL, San Diego.
18. Lebron James, NBA, Cleveland.
19. Vincent Lecavalier, NHL, Tampa Bay.
20. Ichiro Suzuki, MLB, Seattle.
21. Steve Nash, NBA, Phoenix.
22. Dirk Nowitzki, NBA, Dallas.
23. JaMarcus Russel, NCAA FB, LSU.
24. Drew Brees, NFL, New-Orleans.
25. Franck Gore, NFL, San Francisco.

26. Greg Oden, NCAA BB, Ohio State.
27. Dan Aren, MLB, Oakland.
28. Kevin Youkilis, MLB, Boston.
29. Patrick Kane, OHL, London.
30. Daniel Alfredsson, NHL, Ottawa.

(Lesportus.spotblog.com, 23/06/07).

Draft NHL : L'Américain Patrick Kane N°1.

Les Blackhawks préfèreraient sûrement ne pas être en position de drafter les premiers mais voila, les temps glorieux sont déjà loin et une dernière saison boueuse n'a rien arrangé. Chicago peut donc se consoler avec un first overall pour la première fois de son histoire moderne en la personne de Patrick Kane, attaquant américain né en 1988 à Buffalo, ailier droit d'1m78 pour 76 kilos !

Preuve que le jeu change, c'est la première fois qu'un premier choix mesure moins d'1m80 et de 80 k; le renforcement des règles concernant les obstructions ne peuvent qu'être favorable à ce type de gabarit explosif et "passe-partout". Kane a fait ses preuves dans la Ligue Ontario au Canada avec les Knights de London en dominant le score dans les stats (145 pts), il fut d'ailleurs élu meilleur rookie 06/07.

En outre, Kane a gagné en dimension dans les fichiers des scouts en brillant avec l'équipe nationale junior des Etats-Unis aux Championnats du monde 2007, malgré une élimination contre le Canada en demi-finale. Il a finit 4e meilleur scoreur de la compétition juste derrière son compatriote Erick Johnson, premier choix de la Draft 2006 (St Louis). Ces dernières années, les jeunes américains sont d'ailleurs préférés aux canadiens dans les premiers choix.

NFL Portrait : Chad Johnson, Cincinnati Bengals, WR.

CJ, "ocho cinco", Chad Johnson est le meilleur receveur de la NFL pour la saison 06/07, 3e en 05/06, 4e en 04/05, une progression constante pour un joueur invétéré fan de soccer (son premier amour), d'Arsenal et de Thierry Henry. Né en 1979 à Miami, Johnson a été drafté au second tour (36e choix) par les Bengals en 2001 après une carrière universitaire à Oregon State U. Il est apparu à quatre reprises au ProBowl : 04, 05, 06 et 07.

Après des débuts prometteurs au lycée (Miami Beach HS), CJ est d'abord recruté au Santa Monica College avant de signer à Oregon State au terme d'un recrutement musclé qui s'avèrera payant puisque Johnson conduira sa fac jusqu'au Fiesta Bowl (après une saison 11/1) et une victoire contre Notre-Dame.

Pour sa saison Rookie en 2001, Johnson n'a pas brillé en ne recevant que 28 ballons en 12 matchs pour un gain total de 329 yards. C'est en 2002 qu'il explose et franchit la barre des 1000 yards en 16 matchs et 69 réceptions. Il ne descendra plus sous la barre des 1200 yards pour les quatre saison à suivre ( record personnel établit en 2005 avec 1432 y ) pour un total de 41 TDs.

Chad Johnson est l'un des receveurs les plus populaires de la ligue, notamment sur son comportement de célébration après un TDs et son style général, toujours showman.

NHL : Crosby élu MVP

Il est de ces destins que le sport sait si bien produire : Sidny Crosby, seulement 20 printemps, a été elu meilleur joueur de la ligue pour l'exercice 2006/07, une distinction supreme pour le jeune joueur vedette des Penguins habitué des lauriers individuels depuis son plus jeune age.

Tout un symbole, Crosby est le plus jeune joueur a recevoir le prix depuis Gretzky en 1980. Deux saisons auront suffi au Canadien pour dominer la ligue, notamment dans les stats où il pointe en tête avec 120 points (36/84). Crosby supporte la comparaison avec le "Great One" Gretzky meilleur joueur de tous les temps, même si celui-ci s'était montré encore plus productif dès ses deux premières saison (79-80, 137 points, 80-81, 164, Crosby, 102 et 120).

Il avait fallu un peu de temps à Gretzky pour remporter sa premiere Coupe Stanley (83-84), qui fut toutefois suivi de 4 autres. Avec une telle arme, les Penguins risquent fort de jouer les hauts de tableau ces prochaines années; Pittsburg n'a plus gagné depuis 1991.

Le Flash fête son triplé

La Courneuve a remporté le Championnat de France de Football américain, pour la troisième fois consécutive, face à Thonon 21 à 6. 3 TDs à 1, les Franciliens ont dominé la rencontre, au Stade Charlety à Paris, ce qui n'est pas rien, face à 10 000 spectateurs. D'une rencontre vérrouillée et standardisée, on ne retiendra que le sacre d'un club qui plane littéralement sur le football français (6e titre, 97, 2000, 03, 05, 06, 07).

NFLE : Frankfurt vs Hamburg au Worldbowl

La saison de NFL Europe s'achèvera le 23 Juin sur une finale peu surprenante entre les deux meilleures formations de la saison régulière. Hamburg et Frankfurt ont bouclé l'exercice en tête avec le même bilan (7 victoires, 3 défaites) et s'affronteront à Frankfurt au Commerzbank Arena.

Le Galaxy fêtera donc sa huitième apparition dans le WorldBowl, un record pour la league, alors que les SeaDevils n'y ont encore jamais participé. Frankfurt pourra s'apuyer sur un gros jeu dans le quart arrière avec son QB titulaire O'Sullivan (Chicago), leader de la league aux yards (1997), aux TDs avec 15 et au rating (103.1). En outre, le Galaxy domine également les stats à la réception avec Middleton, 44 réceptions, 532 yards et 3 TDs.

Côté SeaDevils, Maxwell a réceptionné 7 TDs, Bramlet a lancé pour 1810 y, 15 TDs et un rating de 100 tout rond. A la course, il faudra surveiller Griffin côté Hamburg (358 y) et Edwards côté Frankfurt (237y). Au total de la saison régulière et au regard des stats, le Galaxy part largement favori avec un total offense de 3183 y (967 à la course, 2216 à la passe) quand les SeaDevils pointe à la 4e position (2653 y, 814, 1839).

Offensivement donc, le Galaxy a l'avantage avec un QB puissant et un WR qui suit. On pourrait donc croire que les SeaDevils présentent une défensive capable de renverser la tendance, même pas : c'est Cologne (avec Philippe Gardent) qui présente de loin le meilleur bilan de l'année, Frankfurt pointe en 3e position avec 2671 y, Hamburg en 5e avec 2814. Au niveau des bigplays, Hamburg a du soucis a se faire puisque Frankfurt a tout de même réussi 37 gain de 20y et plus dont 30 à la passe. Les SeaDevils n'en ont réussi que 23.

Toutefois, si le Galaxy domine les stats, Hamburg a réussi l'exploit de s'imposer 31 à 36 lors de l'avant dernière journée de saison régulière.

Finale NBA : San Antonio Champions !

Les Spurs de Tony Parker ont remporté hier soir leur quatrième sacre NBA en neuf ans. Le Francais devient même le premier européen à être élu MVP de la Finale, un exploit exceptionnel qui vient sanctionné de grandes performances tout au long des quatre succès consécutifs des Texans. C'est malgré tout sur le fil, 83 à 82, que San Antonio a remporté le 4e match décisif, au terme d'un affrontement qu'ils ont dominé dans l'ensemble. Cleveland n'a encore pas pesé lourd, malgré une fin de match tendue. Parker a marqué 24 points pour 1 assist et 7 rebonds, Ginobili avec 27 est le meilleur marqueur de la rencontre. LeBron James, de son côté, pointe à 24 points, 10 assists et 6 rebonds, total honorable mais insuffisant. Pas encore prêt. Avec cette nouvelle victoire, les Spurs se placent parmi les meilleures franchises de toute l'histoire de la NBA et rejoignent Boston, Los Angeles et Chicago, les seules franchises avec quatre titres.
Sur le match lui-même, qui fut surement le plus disputé de la série, San Antonio a bien débuté (19-20 puis 20-14, 39-34 à la mi-temps, San Spurs) avant de de se préciser sur le 3e quart (21-18) mais de craquer sur le dernier (23-30). Une dernière victoire d'un point suffisante pour combler de bonheur Popovich et les siens. Les Spurs présentent le meilleur taux de victoire 0.727 de l'histoire de la NBA. L'expérience a fait la différence, les Texans n'ont jamais laissé l'avantage, même dans le jeu lui-même, aux pauvres cavaliers qui n'ont rien pu faire. Tony Parker MVP de la finale succède à Dwayne Wade et plus encore à Shaquille O'Neal, Jordan, Larry Bird ou Magic Johnson, tous couronnés en leur temps.

Un Francais drafté pour la première fois de l'histoire en M.L.B

Joris Bert, 20 ans, champ centre des Huskies de Rouen, vient d'être drafté par les Los Angeles Dodgers à la 596e position (19e tour) et devient le premier francais à avoir une chance d'évoluer dans le circuit mythique américain. Il lui faudra toutefois braver bien des épreuves, à commencer par enrayer toute la concurrence des ligues mineures et rester constant pendant des années. Après les basketteurs et Huet en NHL, on attend toujours que des Francais fassent leur trou en NFL (Gardent pas de nouvelles) et en MLB. Ca va venir.

Finale NBA : Les Spurs à un succès du titre (série 3-0)

En remportant le troisième match, San Antonio s'est quasiment assuré un nouveau titre, à moins d'un renversement de situations comme rarement on en aurait vu, et ce dans tous les sports et toutes les finales. Les Texans ont une telle avance technique et colllective qu'il parait fort improbable que Cleveland, malgré des intentions évidentes, parvienne à retrouver du souffler et à composer avec une telle pression à chaque match. Quand on connait leur manque de dimension collective, on en doute fort... Il parait désormais clair que San Antonio et la grande vedette de la série Tony Parker se dirige tout droit vers un nouveau titre, le troisième pour TP. Avec 17 points, le Francais est encore meilleur pointeur des Spurs, il a d'ailleurs marquer un trois points décisifs à une minute du terme. LeBron James a marqué 25 points pour 7 assists et 8 rebonds mais n'a pas su percuter suffisamment dans le money-time. Les Spurs sont désormais à une victoire d'un quatrième sacre en 9 ans. Quatrième match le 14 juin.

Parker MVP ?

Après un deuxième match exceptionnelle, le francais Tony Parker s'est positionné en tête de liste des potentiels MVP des Play-Offs. A son rôle, Point Guard, Parker excelle dans l'ouverture de champ et la production de situations dangereuses, reconnu par beaucoup de Scout NBA comme le meilleur actuel à son poste, même si certain rendent les palmes au collectif entier des Spurs; il est toujours plus facile de réaliser du jeu avec de tels talents à tous les postes. Néanmoins, Parker possède toutes les qualités pour contrôler l'ensemble de la zone et maitriser l'espace avec une qualité de dribble hors du commun, offrant un nombre très élevé de chances de tirs au reste de sa troupe. En tout cas, Parker serait le premier francais à être nommé MVP à ce niveau.

Finale NBA : San Antonio avance (série 2-0)

Parfaits, les Spurs sont imprenables à domicile et remportent le deuxième match de la série avec une facilité déconcertante 92 à 103. Le trio Parker, Ginobili et Duncan a marqué 68 points (respectivement 30, 25 et 23) et s'annonce comme l'un des triangles les plus prolifiques de ces dernières années, voire plus. San Antonio a pris l'ascendant très rapidement, menant 33-58 à la mi-temps (17-28 puis 16-30) puis relachant un peu par la suite, accusant le coup d'une domination trop facile, pour finalement s'imposer de 11 points. Coté Cleveland, James a fait ce qu'il a pu avec 25 points, 6 rebonds et 5 assists mais c'est une nouvelle fois retrouvé bien seul. Les Cavs ont sonné la charge beaucoup trop tard, dans le 4e quart, comme à leur habitude. Les Spurs ont donc pris une avance décisive et peuvent réellement sonner le glas lors du troisième match à Cleveland. En cas de 3-0, les dès seraient inéluctablement jettés.

MLB Game 60 : Boston et LA Angels en haut de l'affiche

Les RedSox, avec 38 victoires et 21 défaites, dominent la ligue après 60 matchs joués, devant Los Angeles Angels (Anaheim) qui pointe à 61 matchs et 23 défaites. Derrière, rien ne se dessine, Cleveland et San Diego poussent fort avec 36 victoires (22 et 23 défaites respectivement). Les Finalistes de l'année dernière, Saint-Louis et Detroit, connaissent des fortunes diverses (St Louis est en fond de classement, Detroit vit un peu mieux). Dans les stats, Alex Rodriguez (Yankees) domine la batte avec 22 Home Runs, 56 RBI (points marqués sur sa batte) quand Ordonez (Detroit) domine la moyenne de coups (.368). A la lance, Burnett (Toronto) et Hamels (Philadelphie) domine les strikeouts (élimination d'un batteur) avec 96 chacun. A 60 matchs joués en saison régulière, la MLB approche de la mi-championnat (l'exercice compte 162 matchs au total).

Finale NBA : San Antonio intraitable sur LeBron (Game 1, 76-85)

LeBron James n'a rien pu faire et rate, comme en finale de conférence, le premier rendez-vous de la série (seulement 14 points, 4 assists et 7 rebonds). Sans LeBron, les Cavs ne sont plus rien offensivement, résultat : 76 points. De son côté San Antonio a poussé fort, Parker pointe à 27 points, Duncan a 24. 51 points à eux-deux sur 85. LeBron James, très attendu, s'est effondré dans l'antre texane, comme jamais auparavant et devra à l'avenir trouver plus de solutions contre l'armada défensive dont il est l'objet. Il finit à 4/16 sur le champ complètement anéanti par Bruce Bowen, la clef defensive des Spurs. Si les Cavs veulent une chance de gagner, et James l'a dit lui-même après match, il devra jouer beaucoup mieux. Reste à savoir si LeBron peut, ou non, faire mieux contre l'évantail défensif de San Antonio et si la défensive des Cavs, à son tour, peut, ou non, faire quelque chose contre Parker et Duncan. Le cas contraire, Cleveland ne devrait pas peser bien lourd, même à domicile, et la série ne devrait pas s'étendre.

Anaheim remporte la Coupe Stanley, les Ducks Champions !

Les Senators n'auront définitivement pas pesé lourd dans cette finale 2007, s'inclinant en cinq petits matchs contre la grosse révélation de l'année, les Ducks, franchise californienne plus connu pour la production de films que pour son jeu au hockey sur glace. Les choses ont désormais changé, cette nuit, après une victoire fleuve, 6-2, contre des Canadiens complètement incapables de réagir et abbatus dans tous les secteurs du jeu. C'est la première fois de leur histoire que les Ducks remportent la Stanley Cup et ne devait pas à s'attendre à une telle facilité. Le bilan total de la finale est porté à 4-1, Anaheim évoluant sans réelle concurrence. Ottawa de quoi être déçu quand, sur le papier, la supériorité offensive leur revenait de droit (Spezza, Heatley et Alfredsson n'ont strictement rien fait). Dans le match lui-même, Anaheim n'a rien lâché, prenant l'avantage très rapidement grâce à deux buts dans le premier tiers, Andy Mac Donald et Scott Niedermayer (0-2). Alfredsson est le premier à réagir (1-2) dans le 2e tiers avant Travis Moen ne signe davantage les intentions californiennes (1-3). La deuxième tiers se termine comme il s'est commencé, Anaheim parvenant à garder son avantage de deux buts (2-4, Alfredsson double suivi par Beauchemin d'Anaheim). Moen et Perry se chargent d'enterrer Ottawa dans le troisième tiers pour porter la victoire finale à 6 buts à 2. Teemu Selanne remporte sa première coupe et consacre une grande carrière sur la côte Ouest. Avec 2 finales en 4 ans, les Ducks se positionnent comme l'équipe du moment. Retrouvez bientôt la rétrospective complète de la saison 06/07 des Ducks.

Final NHL : Anaheim prend le large (série 3 - 1)

Les Ducks d'Anaheim ont certainement fait le plus dur dans la série en remportant le 4e match ( 3 buts à 2 ) sur la glace d'Ottawa. Daniel Alfredsson avait pourtant ouvert le score en supériorité numérique une seconde avant la fin du premier tiers (0-1, 19'59) avant qu'Andy Mac Donald ne vienne doubler la mise en une minute au milieu du 2e tiers (2 - 1, 10'06 et 11'06). Dany Heatley, très absent dans la série, permet à Ottawa d'égaliser juste avant la pause (2-2, 18'). Dustin Penner, en début de 3e, s'est chargé de marquer le but victorieux (3-2, 4'07). Les Ducks ont su produire et rester fort derrière malgré la suspension du défenseur vedette Chris Pronger. Ottawa a tiré 23 fois, Anaheim 21. Incapable de trouver les bonnes solutions, le coach d'Ottawa a déssoudé sa première ligne en renvoyant Alfredsson dans le 2e trio d'attaque. Les Ducks remportent leur 12e match des playoffs par un but, égalisant un record de la ligue. Les Senators sont désormais dans une position plus que fâcheuse, en tout cas au regard de l'histoire puisqu'une seule équipe a réussi à revenir sur un déficit de deux victoires en finale : Toronto en 1942.

PlayOffs NBA : Cleveland rejoint San Antonio en Finale.

On attendait LeBron James (20 points, 14 rebonds), c'est Daniel Gibson qui avec 31 points a conduit les Cavaliers vers le chemin de la Finale. En remportant le 6e match de la série 98 à 82, les Cavs portent le bilan final à 4-2 contre des Pistons pourtant très dominant sur l'entame mais qui se sontcomplètement effondrés par la suite, notamment sur le réveil de James et Gibson. "C'est comme un rêve" a déclaré LeBron James, "C'est surement la plus belle émotion que j'ai jamais eu dans ma vie". Les Cavaliers ont enflammé Cleveland et sont Champions de la Conférence Est, rejoignent ainsi Tony Parker et les Spurs en Final.

Finale NHL : Ottawa retrouve le sourire (série 2-1).

Les Senators ont remporté le troisième match de la série, à domicile, 5-3, dans un match référence. Andy Mac Donald ouvre la marque pour Anaheim d'un tir court à 5'39 en supériorité numérique (1-0) avant que Chris Neil ne vienne rétablir la marque en fin de 1er tiers (1-1). Les choses s'accélèrent en début de 2e tiers, Corey Perry relance Anaheim (2-1, 5'20), Mike Fischer égalise 27 secondes plus tard (2-2) mais Ryan Getzlaf redonne l'avantage aux Ducks à la 7e minute (3-2, 7'38). Dominants au score jusqu'à la fin du second quart, les visiteurs finissent par craquer : Alfredsson se charge de l'égalisation à 16'34 (3-3) avant Dean Macammond ne vienne donner l'avantage à Ottawa pour la première fois dans le match (3-4, 18'34). Seul Anton Volchenkov parviendra à trouver la marque dans le 3e quart et Ottawa se redonne une chance. Les Sens ont tiré 29 fois au but, Anaheim seulement 22, 20 555 spectateurs ont assisté à la première finale de la Coupe Stanley dans la capitale canadienne depuis 80 ans.

PlayOffs NBA : Cleveland s'arrache et remporte le 5e match en prolongations

C'est la première fois dans la série que Cleveland et Detroit se quittent sur un sscore à plus de 100 points. Il aura tout de même fallu deux prolongations pour obtenir un effort offensif conséquent des Cavaliers qui l'emportent sur le fil 109 à 107. LeBron James marque les points décisifs à 2 secondes de la fin après un match explosif : 48 points, record de carrière en playoffs. Très équilibré dans l'ensemble, Cleveland ne doit son salut qu'à James et sa ferveur offensive. Derrière lui, Ilgauskas point à 16 et Gibson à 11.