18 févr. 2008

NBA : Le point à la mi-saison. Boston enchaine !

41 victoires pour 9 défaites seulement, les Celtics ont repris la bonne habitude de gagner, naviguant sur l'ordinaire bostonien de ces derniers mois (entre les RedSox et les Patriots, les succès garantis).

Alors les hommes en vert n'ont peur de rien, peuvent déjà voir venir avec un pourcentage de victoire de .820 et déjà 13 succès d'avance sur les Raptors, 2e de la division AtlanticEastern. Autant dire que les Celtics peuvent déjà sérieusement préparer les play-offs. Kevin Garnett, Paul Pierce et Ray Allen semblent en voix de devenir un trio explosif, à plus de 18 pts de moyenne tous les trois.

Detroit, également, joue très haut cette saison, 39 victoires mais 13 défaites, donc un ton au-dessous des Celtics. Toutefois, les Pistons restent sur 10 victoires de suite et promettent énormément (10 victoires d'avance déjà sur les Cavs dans EasternCentral). Hamilton et Billups sont bien.

Les Suns, fraichement rejoint par Shaq O'Neal, vivent également une belle saison, 37 victoires, 16 défaites mais sont talonnés par les Lakers (35) et par Golden State (32) dans la Pacific West.

La poule de la mort, southwest western, celle de Tony Parker, tient largement ses promesses : 4 franchises se tiennent à 4 victoires : NewOrleans (36), San Antonio(34), Dallas (35) et Houston (32). Il n'y a pas de place pour tout le monde !

Orlando domine la east southeast assez largement devant les Wizzards (7 victoires d'avance) alors que Utah et Denver se battent dans west northwest.

TOP 10

1. Boston, 2. Detroit, 3. Phoenix, 4. New Orleans, 5. LA, 6. Dallas, 7. San Antonio, 8. Utah, 9. Orlando, 10. Golden State.

5 févr. 2008

Superbowl : Les Giants dans l'histoire, les Patriots tombent de haut

Personne n'est parfait ! 18 - 1.

Les Giants de New-York ont renversé l'une des plus grosse production de l'histoire du sport américain. Après une saison régulière parfaite, des play-offs prometteurs, les Patriots de La Nouvelle-Angleterre n'ont pu concrétiser un parcours légendaire en allant remporter le Superbowl, ce qui finalement importe le plus, face aux Giants de New-York à Glendale, Arizona.

Les Giants l'ont emporté 17 à 14 grâce à un ultime énorme drive et un TD de Plaxico Buress (passe de 17 y d'Eli Manning) à 35 secondes la fin.

Les Giants ont été très fort, sonnant la charge d'entrée de jeu et un premier drive (le drive le plus long de l'histoire du Superbowl!) de 16 actions pour 63 yards en 9min 59. Débouchant sur un fieldgoal, il donnera l'avantage 3-0 aux Giants.

Pour la suite, Brady récupèrera son premier ballon sur ses 44 yards et conduira un gros drive
jusqu'aux 17 des Giants avant de subir une interférence (Brady aux 17 passe pour Watson dans le endzone - couvert par Pierce qui commettra la faute). Les Patriots se retrouvent à 1 yard du TD : Lawrence Maroney parviendra à pénétrer la ligne new-yorkaise (3-7 début du 2e quart). Seulement 2 drives dans le 1e quart, record pour un Superbowl.

Personne ne parviendra à gagner assez de pelouse pour marquer une autre fois avant la mi-temps.

La même chose dans le 3e quart. Les défenses sont au top.

Il faut attendre le 4e quart pour enfin voir l'action offensive se démêler. Manning permet à NY de reprendre l'avantage au terme d'un drive de 80 yards et une passe de 4 pour David Tyree (10-7 à 11 minutes de la fin).

Menés comme jamais cette saison, Brady subit une pression d'enfer, Les Patriots ne perdent toutefois pas le fil de leur programme, même si il faut attendre 9min avant de les voir reprendre les devants. Brady, parti de ses 20 yards, conduira une superbe série d'actions jusqu'aux 6 yards des Giants avant de donner la balle à Randy Moss esseulé dans la zone (le corner a chuté...) - 10-14 à 2min42 de la fin du match.

Critiqué depuis ses débuts pour un manque flagrant de réalisme et de réussite, Eli Manning va alors sortir le gros jeu de la saison, envoyer les siens au paradis et les Patriots vers leur pire cauchemard.

Parti des ses 17 yards, Manning conduira NY jusqu'aux 44 avant de se sortir d'une sale histoire qui restera très certainement gravée dans l'histoire du Superbowl : le QB newyorkais prépare un gros jeu de passe mais ne peut faire face à la pression défensive des Patriots qui sont alors à 2 doigts de le sacker. On ne sait toujours comment, Manning parvient à sortir de sa poche , échappe à tout contrôle et adresse une passe un peu haute à David Tyree qui se plie en 4 pour la réceptionner, avec Rodney Harrison dans le dos. NY se retrouve alors aux 24 des Patriots.

Manning poursuit sa route jusqu'aux 13 yards et finit par trouver Plaxico Buress dans la zone, lequel, après l'avoir ouvert toute la semaine, ne revait surement pas d'une telle fin de match. Les Giants prennent l'avantage à 39 secondes de la fin (17-14).

Brady tentera le tout pour le tout sur la fin mais sera même sacké une ultime fois. La cinquième fois de la soirée...Trop, même pour le MVP de la saison régulière.

Les giants réalisent leur rêve, les Patriots, leur pire cauchemard.

Eli Manning est nommé MVP de la soirée.